Restaurer la rigueur seghorienne pour une presse de qualité
Le livre retrace la vie active tant professionnelle que religieuse
de l’ « homme de radio ». Quoiqu’il n’ait jamais fait d’étude de
journalisme, Birama Diadji Touré a marqué son temps dans le milieu des médias
sénégalais et même allemand avec son passage à la Deutsche-Welle. « Mis au
pied » avec sa nomination au poste de conseiller technique du directeur
général de la télévision nationale, Diadji Touré ne lâche la pratique du
journalisme. « Suite à ma nomination, j’ai initié Press Club qui est une émission mensuelle
dans laquelle les invités discutent de faits de société qui interpellent les
politiques. C’est cette liberté que j’ai noté dans la presse écrite que j’ai
voulu transférer dans le petit écran. Les articles dont il était question de
discuter étaient même tirés de la presse écrite » soutient le journaliste
écrivain. Il précise ainsi que le journaliste doit être sélectif dans le
traitement dans le traitement de l’information mais surtout étudier le milieu
afin de savoir ce qui pourrait intéresser son public.
Partant de ce
postulat, M. Touré constate avec amertume la pratique du journalisme dans le
pays. « Il faut revenir à la
rigueur seghorienne » laisse-t-il entendre. Avec un niveau de langue
faible, une absence de formation mais aussi le manque de professionnalisme qui
prévaut dans le milieu, Diadji Touré préconise de revisiter les pratiques de
Léopold Sédar Senghor qui était intransigeant avec les journalistes lorsqu’ils
commettaient des erreurs dans la pratique de leur métier. Il a aussi dénoncé
les tiraillements au sein des entreprises de presse qui ne font que multiplier le
lot de problème du journalisme au Sénégal.
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