Qui pour lever la malédiction qui pèse sur Cheikh Anta?

crédit photo: google
le mercredi 18 janvier a été projeté, au centre d'études des sciences et techniques de l'information ( CESTI), au carrefour d'actualité, le film de Ousmane William Mbaye sur Cheikh Anta Diop KEMTIYU. Ce film qui retrace la vie de l'homme de sa science nous a fait découvrir qui il était, ses travaux, ses luttes et surtout ses convictions auxquelles il est resté fidèle partout et contre tout jusqu’à sa mort.

Malgré qu'il soit gratifié à travers l'Université de Dakar, la grande avenue devant l'université et d'autres institutions qui portent son nom, l'interdiction d'enseigner qui pesait sur lui est d’autant plus lourde. Telle une malédiction, les enseignements de l'illustre homme sont toujours méconnus du grand public et du milieu éducatif de surcroît. Les politiques, malgré qu'il ait eu des alternances, ne sont pas encore prêts à accepter qu'il ait eu raison. Tout semble le prouver puisque même dans l'université qui porte son nom, les étudiants ne sont pas très empreints de leur parrain. Ce n'est pas l'homme qui dérange mais ce qu'il dit et même mort il continu de déranger. en effet, dans une Afrique où l'Europe ou la France croit avoir une main mise et affiche une supériorité éhontée, Diop, comme l'appelait ses intimes, a démontré que l'Afrique plus précisément, est le berceau de toute connaissance et par ailleurs de toute culture.

Combattu par les français et même par ses compatriotes à l'instar de Senghor,  Cheikh s'est senti seul dans son combat pour le renversement de l'histoire renversée par ces derniers. 31 ans après sa disparition, cette solitude se fait toujours ressentir. 

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