"J'accuse"

Cela pourrait paraître démesuré venant d'une profane du droit mais c'est la situation qui l'impose. En tant qu'étudiante, je ne saurais être insensible à ce que vit dans mon pays l'éducation en général et l'enseignement supérieur en particulier. La responsabilité des politiques elle est toujours engagée mais je ne suis pas là pour parler d'eux car leurs promesses mensongères ne cessent de me dégoutter.



  

Ce qui est aberrant c'est lorsque des étudiants, censés être la relève de demain ne soient mus que par des intérêts pécuniaires. Lorsque des étudiants ne montent au créneau que lorsque le virement de leur bourse est en retard, il y a effectivement problème. Cette bourse, assimilable à une corruption constitue un voile sur les  autres maux de l'université au Sénégal.
 Pendant que de moins en moins d'étudiants sont orientés dans les universités publics et que de moins en moins d'étudiants passent ou qu'il ait de plus en plus de professeurs d'universités qui vont à la retraite sans qu'il ait de nouveaux recrutements, certains étudiants eux, partent en grève. Une fois l'argent encaissés après moult saccages et parfois même la perte d'une vie, c'est le silence total autour des véritables problèmes. Il Faut dire que le système a bien réussi à nous façonner à son image.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Santé : Le taux de prévalence du VIH/Sida est-il passé de 18 à 20% entre 2014 et 2017 chez les homosexuels au Sénégal?

Fatou Doumbouya, éleveuse de Ladoum « J’ai construit une maison grâce à mes moutons »

Dilemme!