Émergence? participative oui.
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Assistant à la messe de minuit de la communauté chrétienne d'une localité, j'ai noté une chose que j'ai voulu partager avec tous les citoyens du Sénégal et du monde entier. A la fin de la messe, le curé de la paroisse a rappelé aux fidèles leurs engagement vis à vis de la bonne marche de la paroisse. De ce fait, les projets de l'église seront financés par les fidèles, complétant ainsi les ressources financiers et matériels déjà disponibles. Sur ce, il a été retenu que chaque enfant cotisera une brique soit 300 F CFA et chaque famille un sac de ciment soit 3000 F CFA. Cette contribution leur permettra de réaliser leurs projets et ainsi avoir leur autonomie.
Faisons une pause et regardons nos pays, les situations qui s'y vivent: une dette qui ne cesse de s’accroître et des territoires de plus en plus reculés sur tous les plans.
Ne serait-il pas temps pour les africains de prendre leurs destins en mains? et être leurs propres bailleurs? LA réponse sans trop tardé est bien sûr oui. ce qui se fait sur l’échelle micro est bien faisable sur l'échelle macro et avec le nombre et la volonté de tous serait plus efficace. Pourquoi les citoyens ne devraient-ils pas s'armer de responsabilités personnelle et ainsi s'affranchir de la domination extérieure? Ou est-ce que la fibre patriotique n'a pas la même longueur sur les différentes personnes? Karl Marx, ayant vu les déboires du capitalisme qui ne cesse de s'élargir et de s'adapter à toutes situations, avait préconisé l'unisson des peuples opprimés ou prolétaires pour faire face à l'exploitation dont ils sont victimes. D'autant plus que les moyens de transport et de communication sont de plu sen plus sophistiqués, les peuples opprimés devraient en profiter et se libérer. Mais malheureusement, la plus grande utilisation de ces moyens révèle une ambition très arrêtée des jeunes. L'engagement personnelle de tout un chacun fera la force des peuples.
Les gouvernement, on le sait ce n'est plus un scoop, ne sont là que leurs propres intérêts et les intérêts de la communauté internationale. Âpres nous avoir fait croire que le développement de l'Afrique par les Africains était possible, ils laissent les compétences locales au profit de celles étrangères lorsqu'ils ont des projets qui concernent le pays. jusqu'à quand? Au lieu de compter sur l'union pour résoudre les problèmes de nos Etats, nous nous muons en communauté pour saccager et détruire pensant que les gouvernement vont y perdre. Nous nous appauvrissons nous même car nous les donnons par là l’opportunité de nous voler davantage. le changement, c'est bien possible mais a un prix et ce prix c'est la pleine détermination de tous les peuples."c'est l'union qui fait la force". Depuis le temps que l'on entend ce proverbe, il est toujours d'actualité et ce n'est pas un lion face à une horde de buffles en furie qui en dirait le contraire.
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